L’OAC Sancerre serait perdue par Sébastien Riffault

Article original : La Renaissance des Appellations

L’OAC Sancerre serait perdue par Sébastien Riffault car son enherbement destiné a vivifier un sol pauvre «  fait en hauteur plus de la moitié de la hauteur de ses vignes » ! Purement  Insensé !!!

Qui est fautif ? En 1ere lieu une ODG qui impose  une telle obligation aux viticulteurs de Sancerre, ce qui souligne une fois encore l’incapacité à comprendre les lois du vivant seules aptes a pleinement exprimer les originalités des goûts d’un lieu sans les artifices de technologies certes  légales mais qui aboutissent   des goûts «  apatrides ».

Ensuite les organismes de contrôle quand ils  appliquent «  bêtement »  les normes requises sans  comprendre l’esprit de la directive, ce qui est hélas de plus en plus courant et qui devrait donner lieu a des sanctions

C’est en rendant publique auprès des passionnés du vin ,ces invraisemblances trop souvent dirigées contre les viticulteurs en agriculture biologique ou biodynamique que l’on pourracontinuer a soutenir la défense de l’authenticité du gout d’un vin , défense qui dérange  une partie de notre  profession  presque prête à tout pour que ce message n’atteigne pas le consommateur !

 Nicolas Joly

Chers Défenseurs du groupe Renaissance des Appellations,

Je me permets de vous informer et de solliciter votre soutien dans une affaire que j’estime aberrante dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui.

 

Nous avons sur Sancerre quelques parcelles sur sol très caillouteux avec une roche affleurante, donc sur des terroirs pauvres où la vigne souffre.

Afin de tenter de redynamiser la vie de ses sols nous implantons depuis plusieurs années des engrais verts dans ces terroirs difficiles.

L’une de nos parcelles a été contrôlée en 2012 par l’Union des Vignerons de Sancerre avec une hauteur de végétation supérieure à la moitié de la hauteur du palissage, ce qui constitue un manquement au cahier des charges de l’appellation Sancerre. A la réception du courrier nous informant de la situation nous avons détruit l’enherbement afin de ne pas créer de polémique.

Sans nous en faire part, l’UVS a transmit notre dossier à l’Organisme d’Inspection des Vins du Centre qui a effectué un contrôle quelques semaines plus tard validant que le manquement était levé mais nous facturant les frais de contrôle.

Après de multiples explications verbales et par courriers recommandés (avec factures d’achat d’engrais verts à l’appui), et malgré que cette “herbe” n’est pas lié à une négligence de notre part mais à l’installation d’un engrais vert permettant l’apport naturel d’éléments fertilisant sans avoir recourt à des engrais, l’OIVC nous met en demeure de régler les frais de contrôle lié à ce manquement sous peine de devoir nous retirer la légitimité de l’AOC Sancerre.

De plus elle s’appuie sur un document non validé par l’INAO, mais qui précise une “végétation concurrentielle » ce qui n’est pas le cas dans notre situation puisque l’engrais vert n’est pas concurrentiel mais apporte bien des éléments à la parcelle.

Dans l’attente de votre retour, sincères salutations

Sébastien Riffault

Article original : La Renaissance des Appellations